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A 23 heures 50, un mail de la compagnie Fly Air illumine soudain l’écran du
téléphone d’Émilie. « Le vol FY 004 en route pour Sydney a pu entrer en contact
avec l’équipage du « Saint Médor ». Tout le monde est sain et sauf, le navire fait
route et poursuit sa mission ».
Émilie, Georges et leurs quelques compagnons d’infortune ne peuvent retenir leur
joie. Tandis qu’ils débouchent frénétiquement une bouteille de Champagne, et que le
Commandant Hansen se ressert un dernier whisky, ce dernier apostrophe Émilie :
« Dites, vous embarquez toujours sur le « Saint Médor » le mois prochain, non ? »
Il est 23 heures 59. La réponse d’Émilie ne se fait pas attendre.
Comme quoi le vendredi 13 peut être un jour de surprises, de poisse, de craintes
mais aussi d’espoir et de bonheur.
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