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puisque nous vous l’avons dit. Je ne suis qu’un égrégore, mon enfant ». Sur ces mots, il
                  se dissipa avec son parapluie en souriant comme le Chat du Cheshire.


                  Soudain jaillit un éclair vif, accompagné d’un bruit de tonnerre. Une douleur fulgurante

                  me déchira la poitrine tandis que le sol se précipita à ma rencontre. La main au côté
                  droit, j’ai pensé au “Dormeur du Val” avant de perdre connaissance et de me réveiller

                  amnésique dans une chambre d’hôpital.


                  Le lendemain de la séance d’hypnose, je m’éveillais détendue et reposée, car les

                  internes avaient eu la bonne idée d’induire des suggestions apaisantes destinées à me
                  relaxer et à favoriser mon sommeil. Sur la table de chevet, je trouvais une

                  retranscription de la séance nocturne dont la lecture raviva définitivement ma mémoire.


                  Le téléphone sonna, mon correspondant de la gendarmerie de la rue Louis Lagadic

                  exultait, « La balistique a identifié l’origine du tir. Le coupable est passé hier aux aveux.
                  Vous avez récolté la balle perdue d’un habitant qui, excédé par le bruit, a voulu faire

                  peur aux jeunes. Nous n’aurons pas besoin de saisir les photographies prises par les
                  lycéens… ».



                  Dommage, j’aurais bien voulu voir la trace sur les clichés laissée par la projection
                  métapsychique du célèbre Hercule Poirot ! Depuis cette aventure, j’ai définitivement

                  banni le nombre treize de ma vie…






































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