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paraitra bizarre ce que je vais dire, mais c’était comme ça. Je suis allé dans sa chambre
               lorsque l’aide-ménagère m’a appelé. Madame De Palmas était là, comme si elle dormait. Elle

               était incroyablement douce et souriante. Elle avait l’air heureuse de partir. Elle était même
               ravissante dans son lit. C’était comme si son ami de longue date tant attendu était enfin venu.



                      Laissant le bâtiment opulent derrière elle, Cécile Pelletier traversa l’avenue. Dans le
               square en face, elle s’arrêta devant un arbre aux feuilles abondantes. Ça doit être le magnolia,

               devina la jeune citadine qui ne s’était guère intéressée aux plantes jusqu’à ce jour. L’arbre
               resplendissait de ses nouvelles feuilles vert clair. - Qui est-ce qui est venu pour emmener

               Madame De Palmas ? Cécile imaginait différentes personnes. Évidemment elle ne trouva pas
               de réponse. Tout ce dont elle était certaine, c’est que celui ou celle qui était venu pour Marise

               De Palmas était quelqu’un de lumineux. La jeune femme en regardant les belles branches se

               rendit compte qu’elle venait de rater la courte période de la floraison. Elle ne connaissait rien
               de la générosité de cet arbre. Finalement, la vieille femme avait eu le temps de dire adieu à

               ces fleurs admirées, et cette pensée consola Cécile. Alors elle décida résolument de ne plus

               jamais manquer les pétales blanc rosé dès la saison prochaine, et de profiter de chaque
               fleuraison de cet arbre, instant après instant.













































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