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Pauline se reprocha soudain d’avoir oublié le chat à l’étage. Elle alla dans la cuisine et
               prépara une assiette dans laquelle elle avait déposé le contenu d’une boite de sardines. Le chat

               allait se régaler.
                      Dans le couloir, une faible lumière nocturne éclairait la pièce. La porte de la chambre

               de Dylan était entrebâillée, un léger son de musique en sortait. La même que celle d’hier. Le

               volume sonore n’avait cependant plus rien à voir avec celui  qui avait provoqué les
               récriminations des voisins.

                      Pauline poussa la porte. Sur le lit, recroquevillé, lové, enroulé sur lui-même et dans sa
               vieille couverture à carreaux, Dylan dormait, les cheveux humides et une ombre de moustache

               sur la lèvre supérieure.
                      Pauline s’approcha. Il respirait tranquillement. Elle ne chercha pas à comprendre. Son

               fils était là, bien présent, bien vivant, c’est tout ce qui comptait. Elle décida d’attendre demain

               matin avant d’appeler le commissariat pour signaler son retour.
                      Au milieu de l’impasse, le mage Voyant leva le nez vers en l’air, vers la constellation

               du chat, respirant à pleins poumons, savourant la tranquillité retrouvée du quartier qu’il aimait

               tant. Enfin l’impasse des oiseaux, petite voie d’une banlieue calme allait pouvoir s’endormir.













































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