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Je retournais à ma vie citadine sachant qu’elle me plaisait bien.
                   C’est au moment de prendre le train, que                  certains     détails de mon
            séjour s’imposèrent à moi. Sur le quai je fus prise de panique devant la
            brutalité de mes déductions. Je réfléchis rapidement. Était-ce possible ?
            j’avais été aveugle, un pressentiment me ramenait à la disparition de l’homme
            recherché sans succès depuis deux                     années. Je venais d’avoir une
            révélation. Ces deux femmes qui m’avaient hébergée le gardaient prisonnier.
            J’en étais sûre, plusieurs indices m’avaient alertée. Peut-être n’était-il pas
            trop tard pour le sauver ? Je devais agir immédiatement.
                   Choquée par ma découverte, je pris une grande inspiration et courus
            jusqu’à la sortie de la gare. Sur le trottoir, presque hébétée, je m’informai
            suppliant un passant de me conduire au Commissariat de Police.
                   En pénétrant dans ce lieu je savais que j’allais trahir mes amies, mais
            sauver une vie.
                   Une pensée égoïste traversa mon esprit : « Je le tiens mon roman » !




















































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