Page 286 - tmp
P. 286

Hébétée, bouleversée, Marion l'écoutait, stupéfaite. Ses amies avaient donc vraiment essayées

            d'arranger les choses. Et Gabriel était là...
            Elle n'arrivait pas à articuler un mot, tétanisée par l'émotion, aussi laissa t-elle ses larmes couler

            librement. C'était comme un tsunami de bonheur, elle avait tant envie de se retrouver dans ses bras,

            comme la dernière fois sur la plage. Elle ferma les yeux.
            Délicatement, il passa un bras derrière son épaule et, de l'autre main libre, il essuya ses joues.

                ‒ « Marion. Si tu savais combien tu m'as manqué, c'était toi que j'aimais, mais je n'ai pas osé

                    te le dire, et puis il y avait Antoine. C'était avec toi que je voulais faire ma vie de couple et
                    aussi des enfants. Pourras-tu me le pardonner ? J'étais, et je suis toujours un jeune con ! Je

                    suis vraiment désolé. »
            Elle ouvrit les yeux et le regarda, il y avait tant de tendresse et d'amour dans son regard et son

            sourire...

                ‒ « Moi   aussi   je   t'aimais,   Gaby.   Crois-tu   que   nous   pourrions   essayer   quelque   chose ?
                    Demanda-t-elle, espiègle.

            Un sourire rayonnant illumina le visage de Gabriel

                ‒ « Et bien, essayons ! »

            Il se pencha et leurs lèvres se rejoignirent en un baiser passionné. Tous deux, maintenant tendrement
            enlacés, se laissaient bercer par le mouvement du train. Silencieux, chacun se sentait en harmonie.






                ‒ « Rennes, dix minutes d'arrêt. »

                ‒ « Oh ! Mon Dieu, ma valise ! » Marion se leva précipitamment

                ‒ « Je t'attends dehors », lui dit Gabriel, en saisissant la sienne.

            De l'autre côté, Alexandre pianotait sur son portable.

                ‒ « ça y est, fin du voyage, Marion, vous avez disparue un bon moment  ? » lui dit il avec un
                    regard malicieux

                ‒ « Oui, J'ai retrouvé une personne qui m'était très chère, dit elle en rougissant, mais je pense

                    que vous avez tort, c'est plutôt un nouveau départ pour moi ! Bon voyage à vous, votre
                    rencontre avec votre ami a t-elle été fructueuse ? »

                ‒ « On va se recontacter. »

                ‒ «  Au revoir. »

            Par la vitre vitre du train, Alexandre la vit se diriger vers un beau brun qui la prit par la main, pour



                                                                                                            8
   281   282   283   284   285   286   287   288   289   290   291