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bien sur la falaise que dans la grotte. Et même avec ses chaussures trempées elle
s’émerveillait de tout. Elle avait énormément d’énergie tout le temps. Elle parvient tout de
même à s’endormir. Mais quelques heures plus tard, …
- Edith réveille-toi !
- Hmm, quoi ? Tout de suite ?
- Oui on a un problème. Le sol a disparu.
- Quoi ? Qu’est-ce que tu racontes ? répond-elle en sortant en trombe de la tente.
Effectivement, il y avait eu un éboulement.
- Heureusement qu’on avait mis notre tente en hauteur, dit Cécile.
Tout autour, la roche avait baissé de cinq bons mètres et le sol était instable, les pierres ne
tenaient plus.
- On va avoir du mal à se sortir de là.
Elles trébuchèrent plus qu’elles ne marchèrent mais elles arrivèrent à sortir de cette salle.
Elles débouchèrent sur une autre salle, très profonde. Elles aperçurent la source de la rivière
un peu plus haut. La nappe phréatique se trouvait derrière, elles ne pourraient donc pas aller
plus loin. Elles s’approchèrent pour prendre des échantillons. Cécile fit très attention a ce
qu’ils ne soient pas contaminés par ses mains et demanda à Edith de vérifier tout ce qu’elle
faisait. Elle se rendit compte plusieurs fois qu’elle avait arrêté de respirer tant elle était
stressée. Ensuite elles descendirent au fond de la salle car Edith pensait avoir vu une sortie.
Elles mirent environ une heure et demi à descendre. Elles étaient fatiguées et s’embrouillaient
souvent dans les manœuvres qu’elles devaient donc recommencer. A un moment, Cécile se
retrouva même dans une situation dangereuse. Une fois en bas, elles poussèrent un soupir de
soulagement. Et effectivement elles virent un tunnel mais impossible de savoir s’il débouchait
bien à l’extérieur.
- On essaie de sortir par là ? demande Edith.
- Oui, même si ce tunnel ne débouche nulle part on aura fait un peu d’exploration, répond
Cécile en haussant les épaules.
Elles marchèrent plusieurs heures et rencontrèrent des chauves-souris par trois fois, jusqu’au
moment où…
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