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- C’est bon je suis en haut, dit Edith.
Sa voix résonnait et arrivait amplifiée à Cécile. Elle baissa le ton.
- Par contre on va avoir un problème. Pour monter, il y a un passage sur lequel coule la rivière.
Alors j’ai enlevé mes chaussures mais on ne peut pas hisser les sacs car ils seront mouillés. Et
les housses ne recouvrent pas tout le sac elles sont faites pour quand on a les sacs sur le dos.
- Je vais les mettre quand même mais je vais grimper avec sur mon dos par contre je devrai
faire deux allers-retours pour amener les deux sacs.
Elle mit donc le premier sac sur son dos. Edith lui fit signe qu’elle pouvait commencer à
monter. Quelques minutes plus tard, elle arriva effectivement à un endroit où le passage
rétrécissait et où elle devait grimper sur la roche où l’eau coulait. Elle enleva ses chaussures
mais malheureusement, elle en fit tomber une. Elle réussit tout de même à rejoindre Edith en
haut.
- J’ai fait tomber ma chaussure.
- C’est embêtant. Tu veux que j’aille chercher le deuxième sac ?
- Non c’est bon je sais où elle est tombée.
Elle redescendit donc mais arriva les pieds dans le petit bassin dans lequel flottait sa
chaussure. Elle avait donc maintenant les deux pieds trempés. Elle récupéra le sac et arriva
rapidement en haut.
- On continue ? demande Edith.
- Oui mais j’espère qu’on n’aura plus de passage compliqué comme ça.
- Alors on ne va pas très loin et on s’arrête si on est trop fatiguées.
Elles marchèrent donc quelques temps. Cécile s’extasiait devant la grotte. La rivière coulait en
continu à côté d’elles et clapotait. On entendait aussi le flip flop des chaussures mouillées de
celle qui poussait des ho et des ha à chaque fois qu’elles s’enfonçaient plus dans la grotte.
Bientôt les deux aventurières décidèrent qu’il valait mieux s’arrêter pour dormir. Elles
montèrent leur petite tente dans un petit coin en hauteur et mangèrent quelques provisions.
Les chaussures de Cécile séchaient dehors. Toutes deux discutaient du chemin qu’il leur
restait à faire. Edith eut du mal à s’endormir car elle n’était pas très à l’aise. Elle n’avait
jamais aimé les espaces fermés. Cécile, elle, ne semblait avoir peur de rien. Elle était aussi
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