Page 251 - tmp
P. 251
- On continue jusqu’à notre prochain relai ?
- Hmm il n’est pas très loin mais je pense qu’il fera nuit quand on y arrivera.
- Je ne suis pas fatiguée.
- C’est un peu dangereux.
- Je n’ai pas peur. Et ça nous fera gagner du temps.
- Bon d’accord mais ne trainons pas.
Elle se remirent donc en route. Bientôt la température baissa et il commença à faire nuit. De
plus, Cécile avait froid aux oreilles car elle avait fait tomber son bonnet en mettant sa lampe
frontale. Edith râlait contre les chauves-souris qui lui tournait autour. Elles allaient vite mais il
faisait quand même nuit quand elles arrivèrent. Les deux amies mangèrent, burent du thé froid
et dormirent sur leurs deux oreilles.
Le jour suivant elles arrivèrent avant l’après-midi à l’entrée de la grotte. L’entrée était plus
étroite que la précédente. Elles mirent leurs lampes frontales sur leurs casques et avancèrent
dans la grotte. A l’entrée, il y avait encore des débris de nids mais ils étaient vides.
- Ceux qui n’ont pas été intoxiqués sont partis car ils ont compris qu’ils ne pouvaient pas
rester, dit Cécile.
- Mais grâce à notre échantillon, on aura la preuve que l’usine Clotheblue est dangereuse et la
grotte et la falaise seront protégées.
La rivière coulait près d’elles mais elle marcherait dans la grotte plusieurs jours pour être
sûres que l’eau n’ai pas été contaminée par du guano ou des saletés. Elles marchèrent donc un
moment avec leurs lampes frontales, la grotte s’enfonçait dans la falaise. À un moment, elles
arrivèrent en face d’un mur. La rivière coulait en cascade le long de celui-ci.
- Nous devons continuer à la vertical, dit Edith, je vais y aller d’abord. Tu vas assurer ma
sécurité et quand je serai en haut, tu accrocheras les sacs au bout de la corde et je les tirerai
jusqu’en haut puis tu monteras.
- Pas de problème c’est parti.
La grotte était très spacieuse, en effet il n’y avait ni stalactites, ni stalagmites, ni draperies car
l’eau coulait trop vite pour déposer du calcaire sur la paroi.
7

