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un peu plus de temps car elle devait récupérer tout le matériel que Cécile avait posé sur la
               falaise. Elles décidèrent de manger un bout avant de repartir. Comme elles était parties tard

               dans la matinée, elles s’arrêteraient au prochain relai pour installer leur tente. Ce fut Edith que
               commença à grimper cette fois-ci. Bientôt, il se mit à pleuvoir. Elles durent s’arrêter de

               grimper pour mettre leurs vestes, couvrir leurs sacs de housses étanches et changer de

               chaussures

               - Ca commence bien, dit Edith, nos sacs sont déjà mouillés.


               - Ce n’est pas très grave, répond Cécile, mais maintenant, la falaise va glisser.

               En effet elles mirent beaucoup plus de temps à arriver à leur relai. Elles glissèrent plusieurs

               fois, leur visibilité était réduite et elle craignait que les point de sécurité se détachent. Bientôt

               la pluie se transforma en déluge. Quand les deux grimpeuses arrivèrent enfin, elles étaient
               épuisées mais se dépêchèrent de monter leur tente contre la falaise pour s’y réfugier. Toutes

               deux poussèrent un soupir de soulagement. Elles mangèrent des barres de céréales et quelques
               fruits séchés mais ne purent rien réchauffer. Les deux femmes se glissèrent dans leurs sacs de

               couchage. La pluie s’était calmée et elles entendaient les gouttes tomber sur la toile de la tente.
               Elles s’endormirent vite.


               Le lendemain matin, le ciel était orangé et rose. La tente et la falaise étaient encore humides

               mais au moins la pluie avait cessé. Vers midi elles arrivèrent à l’entrée de la grotte dans
               laquelle elles avaient fait leur première expédition. Elles s’arrêtèrent pour manger un peu et

               observer le plan de la falaise pour savoir vers où aller. La vue sur la mer était magnifique.
               Mais Edith remarqua que Cécile se retournait beaucoup pour jeter des coups d’œil vers le

               fond de la grotte et lui proposa de poursuivre leur chemin. A partir de maintenant elles

               devraient être plus attentives car elles étaient en terrain inconnu. Il ne faisait plus du tout
               humide et la falaise avait séché. Un petit rayon de soleil les réchauffait gentiment. Edith

               ouvrit la voie, arrivée au relai, elle prévint Cécile qu’il y avait de bonnes prises dans une
               crevasse mais qu’après, la paroi était lisse et glissante. Cécile put observer diverse plantes et

               animaux. En effet, elle vit plusieurs sortes de plantes derrière lesquelles se cachaient des
               lézards. Elle vit un nid d’abeilles sauvages et plusieurs de goéland. Elle prit peur et accéléra le

               plus possible quand elle vit une vipère. Quelques minutes plus tard, elle avait rejoint Edith.


               - Tu as vu la vipère ? lui demanda-t-elle.

               - Non, répond Edith, je l’ai entendue sans être sûre que s’en était une.



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