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- Cécile je ne me suis même pas entrainé je ne suis pas prêt à fournir d’aussi grands efforts
physiques et tu sais bien que je n’ai aucune force.
- Mais et si je fais mal les échantillons et que la mission rate à cause de moi ? J’ai besoin de
toi.
- Mais non tu n’as pas besoin de moi. Tu as toujours été débrouillarde. Quand nous étions
petits tu refusais toujours l’aide que l’on te proposait. Et puis les échantillons que tu as faits la
dernière fois étaient parfaitement propres. J’ai même été impressionné par ta rigueur. Aie
confiance en toi. Et puis comme ça quand tu rentreras tu pourras tout me raconter autour d’un
bon chocolat chaud.
- Oui ou alors on pourrait aller faire du bateau ou de la plongée ou de l’escalade sur une
falaise ou…
- Ou alors un chocolat chaud c’est très bien.
- Trouillard !
Jim ignora la boutade. Il savait que sa cousine était à fond dans tout ce qu’elle faisait et que ça
lui ferait plaisir de partager ses passions avec lui mais il n’aimait pas les sensations fortes et il
avait trop peur du vide.
La veille du départ, Jim, Edith et Cécile décidèrent d’aller faire un tour sur la plage. Quand ils
quittèrent la maison d’Edith, le vent soufflait fort. Les trois amis passèrent devant la gare et ils
s’arrêtèrent dans une petite prairie d’où on voyait la mer. Il y avait là, trois grands menhirs.
- J’aime bien imaginer que ce sont de grandes dames, commence Cécile, elles sont
bienveillantes et protègent tous les habitants de la côte.
- Elle n’a pas arrêter de me dire que ces menhirs étaient ses amies, ajoute Edith à l’intention
de Jim en haussant les épaules
- Quand j’ai reçu la lettre du docteur Bath qui disait que j’avais échoué et qu’il allait envoyer
quelqu’un d’autre pour remplir la mission, je suis venue ici pour trouver du réconfort. J’étais
tellement triste
- Maintenant tu sais que ce n’étais pas de ta faute. Tu vas y retourner avec Edith et je suis sûr
que tu réussiras. En tout cas, moi je te fais entièrement confiance.
- Moi aussi, ajoute Edith.
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