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- Eh bien si je m’attendais à ça. Entrez, entrez vous allez tout m’expliquer.

               Elle ouvrit sa porte en grand, les deux cousins se débarrassèrent de leurs manteaux et

               chapeaux. Ensuite Edith les amena dans un petit salon qui faisait aussi office de salle à

               manger. Ils s’installèrent dans des fauteuils autour d’une petite table et Jim sortit une farde
               avec tout un tas de papiers et dossiers. Et montra à son auditoire attentif les images prises par

               l’avion solaire, des cartes, des reconstitutions 3D, des graphiques. Il expliqua qu’ils avaient
               découvert une autre grotte un peu plus loin dans la falaise de l’autre côté de l’usine. Et qu’il

               était possible que l’usine Clotheblue rejette ses substances toxiques dans cette rivière. Et
               qu’on l’avait donc envoyé les prévenir qu’elles devaient retourner en mission pour prendre

               des échantillons.


               - Voilà. Il n’y a plus qu’à organiser tout ça, conclue-t-il.

               - Oui m’enfin il faut revérifier tout le matériel, faire les provisions, trouver une assurance,

               faire une déclaration au bourgmestre, prévenir le gardien du phare et le gérant du port, … fait
               Edith


               - Mais je vais vous aider ! s’enthousiasme Jim.

               Les jours suivants furent mouvementés. Edith hébergea Jim et Cécile. Elle révisa le matériel

               d’escalade et de spéléologie, en fit l’inventaire, répara ce qu’il fallait réparer et fabriqua ou

               acheta ce qu’il manquait. Cécile l’aidait tant qu’elle pouvait mais elle devait aussi courir d’un
               endroit à l’autre pour avoir les papiers et autorisations nécessaires pour leur expédition. Elles

               s’arrêtaient aussi de temps en temps toutes deux pour goûter les provisions que Jim préparait.

               Il fallait les préparer à l’avance car sur la falaise et dans la grotte il serait impossible de
               cuisiner. Il fallait aussi qu’elles soient le plus légers possibles car il faudrait les porter et que

               l’expédition durerait plusieurs jours mais il fallait quand même qu’elles soient consistantes
               car le chemin sera dur et que les rayons de soleils n’éclairaient pas la grotte.


               Un soir Cécile demanda à son cousin s’il allait les accompagner. Ce à quoi il répondit :

               - Oh non Cécile. Je vous aide à préparer mais je ne viendrai pas avec vous. Il y a 250 mètres

               de falaise à escalader et une semaine à tracer son chemin dans la grotte, ce n’est pas pour moi.

               Je rentrerai à Londres juste après vous avoir accompagnées à votre point de départ.

               - Oh allez, on va bien s’amuser. N’aie pas peur.






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