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inéluctables de la fin de vie. Une immense lassitude s’empara d’elle. La voix aigre de
               Paulette interrompu cet instant de flottement.


                      -  Ça vient ? On vous paye pourquoi au juste ?


                      Héloïse se leva lourdement, s’engouffra dans le couloir tapissé d’un papier

               dont les fleurs semblaient fanées. Elle se demanda si elle avait soigné autant de
               personnes qu’on pouvait compter de fleur sur ces murs. Plus étonnant, cette idée ne

               provoqua en elle aucune émotion, si ce n’est une sensation d’écœurement. Était-ce
               la perspective de tous ces corps qu’il lui restait à laver ? Ces interstices dans les

               chairs qu’il ne faudrait pas oublier ? Ces cheveux fins et gras qu’elle devrait
               inlassablement peigner ? Ou bien ces verres d’eau qu’elle remplissait

               inéluctablement, qui lui revenaient toujours vides et qu’elle remplissait à nouveau ?

               Et tout ces postes de télévision dont il fallait, chaque jour, régler le volume…  Les
               yeux croutés et sans éclat, où elle laissait tomber ses gouttes. Ces innombrables

               aiguilles qu’il lui restait à enfoncer dans des peaux sans couleurs. Et toujours, la fin.
               Une envie irrépressible d’échapper à toutes ces fleurs qui lui donnaient le tournis

               s’empara d’elle.


               Sortant du couloir, elle eut juste le temps d’apercevoir de la fenêtre de la chambre de
               Paulette, une femme blonde vêtue d’un blaser rouge s’engouffrer dans le parking de

               la résidence et se diriger vers l’entrée. Héloïse se posta devant le lit de la vieille, sorti

               le revolver et tira.































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