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- «Nous avions l’habitude de nous voir régulièrement ; d’après ce qu’elle disait, je
comprenais que sa vie n’avait pas été pas facile, elle n’a pas eu de chance, elle perdu son
père et son fiancé à la guerre. Son père dés le début dans le nord de la France et son fiancé
quelques jours avant l’armistice ; en voulant s’évader d’un camp de prisonnier il a été
abattu ! Mais j’y pense, vous l’avez vue juste avant qu’elle ne disparaisse, dans son fauteuil
en osier !»
Bien sûr qu’elle l’avait vue, dans son fauteuil qui n’avait plus d’âge mais qui avait quatre-
vingts années de moins il y a quelques instants.
Après les soins, au bout d’une heure Jeanne quitta madame Boisson. Lorsqu’elle passa
devant la porte du 4 ème elle comprit l’aventure qu’elle venait de vivre mais cette heure là ne
compterait pas dans le décompte final.
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