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« On avait loué un chalet dans le Cantal, plein milieu de nulle part. il y avait ce joli lac
à côté. »
Ça ne devrait pas faire mal.
« Ça faisait 6 mois qu’on n’avait pas fait ça, on avait tellement de choses à raconter »
On n’a pas besoin d’être un docteur pour savoir qu’a cette vitesse et sur ces rochers
la mort est assurée.
« Le soir on avait bu beaucoup tout en parlant autours d’un bon feu de cheminée. On
rattrapait le temps perdu. »
La porte est vielle, elle n’a pas de sécurité. Elle s’ouvre facilement.
« À un moment Astraea, elle laissa échapper qu’elle avait couché avec mon ex-fiancé.
»
C’est lamentable comment c’est facile. Un petit saut hors de ce train avec une porte
qui s’ouvre facilement et hop, tout s’arrêterait.
« Je ne sais pas ce qui m’a pris. Une rage immense s’est emparée de moi. »
Lyssa attrapa le levier, l’abaissa et la porte s’ouvrit.
« Je n’étais pas lucide du tout, je ne réfléchissais pas, j’étais bourrée. »
Elle se mit sur la marche, le vent lui fouetta le visage.
« Alors j’ai attrapé une bouteille de vin vide et je lui ai écrasée sur la tête mais elle ne
s’est pas brisée sur le coup alors j’ai tapé encore et là elle se brisa. »
Elle pendit son pied hors de la marche et pris une grande bouffée d’air, des larmes
coulait silencieusement le long de son visage. Elle allait laissant le vent l’emporter.
« Elle a vacillé un peu, tout en me fixant avec des yeux éberlués, puis elle s’est
effondrée au sol. Je me suis précipitée vers elle pour voir son pouls. »
Elle sauta.
« Elle était morte. »

