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En ce jour de bonheur et de joie un malaise pourtant persiste en Alevtina. Quelque chose
d'indéfinissable...La guerre est finie, le Tyran est mort. Pourquoi tous ses morts ? Pourquoi
ces corps le long des routes ? Pourquoi ces enfants dans les bras de Mamans qui fuient ?
Pourquoi la peur et le malheur dans les yeux des vieux ?
Quand les mariés sortent de l'église de Tréogat il pleut toujours. Sur leur amour. Et sur les
morts. Ceux de là-bas ou ceux d'ici. Sur les vivants il pleut aussi.
Ainsi va la vie mon ami...
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