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proché de Claire. Tu es une fille géniale et je suis sûr que tu ne mettras pas longtemps à trouver

            quelqu’un qui te méritera plus que moi. Ne m’en veux pas.
                                                          Bises

                                                         Julien »
            Au lit, confortablement installée dans la chambre préparée à son intention, Élodie se demandait en-

            core comment ce SMS reçu la veille avait pu la priver de sommeil toute la nuit dernière. Une nuit
            blanche pendant laquelle elle s’était vidée de toutes les larmes de son corps, où elle avait, sans suc-

            cès, tenté de joindre Julien pour plaider sa cause et où Claire, son ex meilleure amie, était devenue

            sa nouvelle pire ennemie. Dans le fond, Julien avait juste été plus clairvoyant qu’elle, car en y re-
            gardant de plus près, tous les voyants étaient  au rouge, il faut bien l’avouer.  Leur  relation était

            vouée à l’échec. Cela ne faisait aucun doute. En cet instant, elle n’éprouvait plus la plus moindre
            animosité pour Julien et Claire. Elle leur souhaitait juste de connaître le même bonheur que celui

            qu’elle sentait naître entre elle et Simon.
                                                            *

            Une semaine plus tard…

            - C’est toi  Élodie ?, fit Simon après avoir entendu la porte d’entrée s’ouvrir puis se refermer.
            - Oui.

            - Tu as passé une bonne journée ?

            - Ça aurait pu être une bonne journée si j’avais pu éviter mon dernier rendez-vous.
            - Ah ! Tu es tombé sur un mauvais coucheur ?

            - Si l’on excepte le fait que c’était une femme, c’est exactement l’expression qui convient. Et vu
            qu’en plus ça s’est passé dans un lit... Pour faire bref, ça a été la croix et la bannière de lui faire une

            piqure. Rester allongée sur le ventre sans bouger pour me permettre d’effectuer ses soins, c’était
            visiblement au-dessus de ses compétences !

            - La peur de la piqure ?

            - Je pense. A près de quatre-vingt balais, elle s’est comportée comme une vraie gamine ! Tu ima-
            gines. Et toi, ta journée ?

            - Excellente. J’ai envoyé à mon éditeur le dernier chapître du polar sur lequel je travaille et après
            lecture, il s’est montré  clairement enthousiaste.  Mon bouquin ne devrait pas mettre longtemps à

            faire son apparition dans les librairies.
            - Génial ! Un petit resto pour fêter ça, ça te dit ? Je t’invite.

            - OK.

            Malgré l’engouement qu’elle avait manifesté en lançant son invitation, Simon sentait Élodie embar-
            rassée depuis son retour.

            - Un souci ?


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