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lé, ce constat était un euphémisme.

- Ne sois pas trop déçu mon fils, mais je reviens bredouille. Je te l’avais bien dit que ce n’était pas
une fille pour toi. Souviens toi de ce que ta pauvre mère disait quand nous discutions de cette Marie.

« Elle n’est pas fiable cette fille-là ! », « Tu vas droit dans le mur avec elle ! » et que sais-je encore.
Voilà ce qu’elle disait ta pauvre mère. Et au final, qui avait raison une fois de plus, mon fils ?

- C’est toi maman.
- Eh oui, ! Je ne te le fais pas dire. Tiens, avant de rentrer, je suis passée par notre pâtisserie préférée

pour nous prendre deux « Paris Brest ». Ah, la, la, heureusement que ta pauvre mère est là pour te

remonter le moral.
- « Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre

Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre

Que serais-je sans toi que ce balbutiement ? », entonna Simon sur un ton guilleret. Pour flatter l’égo
de sa mère, quoi de mieux que le refrain de cette emblématique chanson de Jean Ferrat.

- Eh bien mon fils, je constate que tu te remets assez vite de ta déception, fit la mère de Simon ravie

mais un peu surprise toutefois par sa réaction. Je te prépare ton thé préféré et je te rejoins dans le
salon avec les « Paris Brest ».

Élodie avait l’impression de faire son baptême de saut à l’élastique. Après la chute vertigineuse de

la première phase, elle entamait la deuxième dans le sens inverse à plus ou moins la même vitesse.
Elle venait de justesse d’éviter un cauchemar atroce pour replonger dans ce rêve merveilleux qu’elle

avait très temporairement quitté. La chance que Marie n’avait pas saisi, Élodie, elle, n’allait pas la
laisser passer.

Quand sa mère quitta sa cuisine pour débarquer dans le salon, Simon ne put s’empêcher de gentil-
lement la brocarder.

- Surprise ! Ben tu vois, notre invitée a finalement trouvé son chemin sans ton aide, lança Simon à

l’adresse de sa mère que la surprise de l’annonce décomposa dans l’instant. Elle évita tout de même
la fin tragique des deux tasses de thé et des « Paris Brest » se trouvant sur le plateau qu’elle appor-

tait. Je crois qu’il manque une tasse. Non ?
Puis se tournant vers Élodie.

« Thé ou café ? »
Élodie eut droit à un « Paris Brest », sa présence dans le salon avait coupé l’appétit à la mère de

Simon.

*
« Je sais que je vais te faire de la peine, mais je pense sincèrement que notre relation n’a pas

d’avenir. D’ailleurs, tu t’es sûrement rendue compte que depuis quelques semaines, je me suis rap-

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