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très mauvais pressentiment, il s’élança vers la maison. Sur le pas de la porte, il
trouva une enveloppe à son nom. Apercevant une balle de revolver par terre,
il comprit sur l’instant. Anéanti, il ouvrit l’enveloppe et déplia la lettre :

Cher Thomas,

Tout est de ma faute. Si je n’étais pas venue, ma tante serait probablement
encore de ce monde, et vous passeriez une journée ordinaire à la maison.
Mille pardons. Ce que j’ai fait sera sûrement dur à accepter, mais je ne
pouvais pas vivre ainsi, avec sa mort sur la conscience. Tu es libre
maintenant. Sois heureux, et profite de ta vie, pour moi. Merci pour ton
amitié.

Affectueusement, Apolline

FIN