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d’autre choix. Nous allons devoir faire usage de la force. Leblanc, je vous laisse
               vous en occuper. » déclara-t-il à l’autre gendarme.

                « Je vous défends d’entrer chez moi ! Arrêtez ! Lâchez-moi ! »
               Cachée dans le parc voisin, Apolline et Thomas entendirent des cris perçants.
               Reconnaissant  la  voix  de  sa  tante,  Apolline  pâlit,  et  courut  vers  la  maison.
               Thomas essaya de la retenir, mais elle était déjà partie. Affolé, il s’élança à sa
               poursuite.
               Lorsque la jeune fille s’approcha du salon, elle fut immédiatement alarmée
               par les morceaux de verre brisé qui jonchaient le sol de marbre. Elle s’avança
               prudemment dans la maison, et se rendit compte rapidement que la maîtresse
               des lieux était absente. Apercevant des taches de sang par terre, elle cria.
               Effrayé, Thomas se précipita vers le salon. Il suivit le regard de la jeune femme
               et blêmit.
               « Apolline,  nous  devons  partir,  il  n’est  pas  prudent  de  rester  ici. »
               « Mais enfin, ne voyez-vous pas le sang par terre ? Il faut que nous trouvions
               ma tante ! »

                 « Elle a risqué sa vie pour nous faire gagner du temps ! Il faut que nous
               partions, maintenant. »
               « Non. Je refuse de m’en aller sans m’être assurée de sa sécurité. Partez si
               vous le souhaitez, mais moi je reste ici. » lui rétorqua-t-elle en marchant vers
               les escaliers.
               Thomas  soupira  et  partit  derrière  elle.  Ils  montèrent  les  escaliers,  jusqu’à  la
               chambre  principale.  Clotilde  Laforêt  disait  l’écriteau  sur  la  porte.  Elle  était
               légèrement entrouverte. Il y régnait un silence lugubre. Apolline s’avança dans
               la pièce. Un hurlement de douleur retentit dans la maison. Épouvantée, elle se
               précipita hors de la chambre, manquant de renverser Thomas. Celui-ci jeta un
               regard  dans  la  pièce,  étonné,  et  sentit  son  sang  se  glacer.  Au  sol,  gisait
               Clotilde. À première vue, elle semblait juste évanouie, mais sou cou était tordu
               vers une direction anormale, à moitié caché par ses longs cheveux bruns.

               On lui avait brisé la nuque.

               Pris de frissons, le jeune homme détacha son regard du cadavre et se précipita
               derrière Apolline.

               « Partons. » lui dit-elle sans le regarder.

                « Vous avez raison, il est trop dangereux de rester ici. »
               Il s’avança vers elle et la prit dans ses bras. Elle posa sa tête sur son épaule et
               il sentit des larmes couler chaudes sur son vêtement.
               « Je suis désolée. Vous n’aviez pas à voir cela. Mais en effet, nous devons
               nous en aller au plus vite. »

               « Prenez vos affaires et allez-y. Je vous rejoins tout de suite. »
               « Soit. Mais faites vite, je vous en prie. »
               Sur  ces  mots,  il  prit  son  sac  et  sortit.  Quelques  minutes  plus  tard,  alors  qu’il
               l’attendait dans le jardin, il entendit une détonation assourdissante. Pris d’un
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