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Elle ne sort pas, mais est rejointe à Roquebrune par les trois amies retombées au simple rang
de collègues à présent et un Jacques fanfaronnant !
- Tout le monde se calme, dit-il. Nous rentrons ensemble et allons régler tout cela entre
personnes adultes.
Aussitôt, Isabelle entend qu’on demande à l’inspecteur qui vérifie les tickets en début de
wagon :
- Monsieur, nous sommes bien en première ici ?
- Oui, mademoiselle, c’est exact.
- Je pense que vous devriez changer de compartiment avant qu’il ne nous contrôle. Ce
serait dommage de payer une amende !
- Oui, tu as raison, dit Josiane. On bouge maintenant.
- Moi, je retourne chez moi. Je ne me descendrai qu’en gare de Toulouse. De toute
façon, tout est écrit depuis hier soir !
- Enfin, laisse-nous t’expliquer ! Je vais acquitter les surplus, ajoute Jacques en se
levant pour se diriger vers le contrôleur.
Une fois revenu, il prend la parole.
- On ne voulait pas en arriver là, elles ne pensaient pas à mal et je n’ai pas réfléchi non
plus.
- Pas un scoop, cela, l’inutile de la boîte !
- Calme-toi et ne dis rien que tu finiras par regretter, dit Marie.
- Toi, tais-toi, traîtresse de haut vol ! Tu as bien utilisé ma position sociale pour t’insérer
partout et profites de cette débilité de mise au vert pour me poignarder dans le dos.
- Mais Isabelle, on a toutes dû effectuer une tâche désagréable, aller jusqu’au bout de
notre jeu de rôle.
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