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appelé Enizan, avait dit l’assistant. Décidément, cette machine remplit bien son rôle

pédagogique, se dit l’inspecteur.

Au plafond, de solides poutres en bois étaient assemblées de telle manière que les visiteurs

avaient l’impression d’entrevoir le quart d’une solide et gigantesque roue de charrue. Des
poutres rectilignes figuraient les rayons et des poutres cintrées les renforts et la roue elle-même.

On pouvait imaginer que cette roue était complète et se continuait au-delà des murs. Sous l’axe

de cette roue imaginaire se trouvait le bar. Un bar de pierre surmonté d’un assemblage de bois
finement poli, le tout était cintré en parfaite harmonie avec la roue du dessus.

La salle du restaurant avant son aménagement

Ils s‘installèrent près d’une immense cheminée, Térébenthine remarqua le regard de

l’inspecteur Romain Marcello qui évaluait l’épaisseur des murs à la profondeur de la cheminée.
« Vous savez, inspecteur, nous avons parfois de fortes tempêtes dans la région, il faut des

maisons solides », dit-elle. Elle ajouta malicieusement : « Ici, c’est la nature qui décide : soit
elle vous accepte, soit elle vous mène la vie dure, et les gens d’ici se sont forgé un peu le même

caractère, mais ils restent humbles, ils savent que la nature aura toujours le dernier mot sur les
hommes ».

L’inspecteur se demanda comment interpréter ce discours. Les questions se bousculaient dans

sa tête :

« C’est quoi « la Nature » ? une instance supérieure qui nous gouverne ? et elle aurait

des intentions ? Allons, c’est plus de la croyance qu’autre chose ! Si « la Nature » a
toujours le dernier mot sur les hommes et que les Bigoudens se sont forgé le même

caractère que « la Nature », alors les Bigoudens auraient toujours le dernier mot sur les
hommes ? Est-ce un message à mon intention ? »

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