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Bien, que faire ? Un petit café peut-être ? Elle se dirigea vers une pièce qui servait de
cuisine d’appoint, mit de l’eau dans la machine à expresso, enfila sa tasse à l’emplacement

prévu et prit la boîte à café en métal rouge… vide. Elle fouilla dans les placards. Aucune
capsule à l’horizon, juste à peine une demi-cuillère de breuvage… soluble dans un bocal près

de l’évier. Il ne va pas la réveiller celui-là !

Il est l’heure d’aller en salle de réunion. Son patron s’adressa à eux d’un air morose.

« Et oui, mes chers collaborateurs, je sais, nous sommes un vendredi 13. Certains
considèrent que c’est un jour comme un autre. Les superstitieux ne sortent jamais de chez eux

et les personnes qui sont nés ce jour là, le fêtent joyeusement. Sachez que le vendredi est le
jour de la fin de la semaine ou le début du week-end, comme vous voulez et le 13, et bien,

c’est le chiffre qui suit le 12 et qui précède le 14 tout simplement. Je ne vous ai pas réuni pour

vous donner des explications sur la date du jour. Je vous ai fait venir pour vous informer que
la société est en grande perte de vitesse et que je vais être dans l’obligation de me séparer de

certains d’entre vous… »

L’après-midi se passa calmement sans mauvaises surprises, à finaliser quelques dossiers et
à en clôturer d’autres. Elle renseigna plusieurs clients au téléphone et répondit aux mails avant

de s’apercevoir que les aiguilles de l’horloge indiquait l’heure de partir.

Quelle journée !

Elle n’avait qu’une hâte : rentrer chez elle, se blottir confortablement sur son canapé et se
plonger dans un bon roman.

À l’origine, son appartement était tout ce qu’il y avait de plus typique : parquet pas droit,
moulures défraîchies au plafond, vieille cheminée en marbre et placards de la cuisine

branlants. La première fois qu’elle y était entrée, il ne lui a fallu que quelques minutes pour

voir le potentiel de ce logement et savoir qu’elle y serait chez elle, après quelques travaux
évidemment.

N’importe quel jour de la semaine, elle se blessait en marchant sur des clous dépassant du

sol. Alors, elle avait tout fait sauter et tout restaurer : placo sur tous les murs, peinture blanc
pur, parquet rénové et vitrifié – entretien facile et efficace – et disparition totale de la

cheminée au profit d’un grand placard. Son lieu d’habitation se devait d’être pratique,
organisé et propre.

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