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N° 25 La gigogne qui dégoise et porte la guigne
Il pleuvait ce jour-là lorsqu’elle s’est levée.
« Ah ! au fait quel jour sommes-nous ? » se dit-elle.
« Vendredi 13 ?! Zut ! »
Elle n’aimait pas les vendredis 13 qui lui réservaient toujours des surprises.
Mais rien ne serait arrivé si elle n’avait pas pesté tout haut.
Agnès a repéré qu’une partie d’elle-même adore semer la zizanie. Elle se voit sous la
forme singulière d’une poupée gigogne. Et c’est Klakenn, la plus petite de ses
chéries, qu’elle surveille du coin de l’œil. La chipie a tendance à se manifester
d’autant plus facilement que la situation du moment représente un enjeu et requiert
une particulière attention. Un vrai sujet d’introspection qu’Agnès a confié à son
Journal intime.
Jeudi 12 février
Cette occasion je ne peux pas la laisser passer. Tout est bien calé. Mais j’aime bien
être dans la meilleure version de moi-même. Pour trouver un salon de coiffure
disponible, j’ai dû batailler.
« Soyez là à 8 h 30 précises ! », m’a-t-on intimé.
Chouette ! En voilà un qui accepte de démarrer un peu plus tôt sa journée. Je l’ai
chaudement remercié. Je sais, c’est un détail. Mais je me sens mieux la frange bien
nette.
Vendredi 13 février
Pas d’embrouille, Klakenn est toute sage. Je suis bien en avance. Partie aux
aurores, j’ai réglé ma vitesse légèrement au-dessous du maximum autorisé. La voie
rapide est déserte. Tout s’annonce au mieux. Je suis zen. La Golf ronronne dans la
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