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Le docteur: Madame, Descards enfin reprenez vos esprits, peut-être demain ça ira mieux !?
Suzanne : Comment ça j'ai toute ma tête, je ne fabule pas, Que voulez-vous insinuez ?

Le docteur: Je veux dire que demain matin vous aurez retrouvé vos esprits et donc la
mémoire.

Suzanne : Mais cher ami,, je vais vous rafraîchir la mémoire, de qui je suis vraiment :

Je suis née le 1/07/1804 : Aurore Dupin
Romancière, j’ai pris le pseudonyme de George Sand , car c’était le nom de mon premier

amant, Jules Sandeau qui m’a inspiré. J’ai écrit des romans champêtres, j’ai été journaliste

aussi, J’ai défendu ardemment le droit à la passion des femmes et je me suis opposée à toutes
les oppressions dont elles sont victimes.j’ai revendiquée plus de liberté pour les femmes; et

j’ai réclamé la législation du divorce.
Le docteur : Plus j’avançais, dans ce long couloir, plus j’avais peur, il y avait des tableaux

accrochés au mur. Ils représentaient des rois en tenue pour la chasse à cour, et aussi des
animaux empaillés étaient suspendus, à leurs côtés.

Puis au fur-et-à-mesure, que j’avançais, une voix résonna dans la pièce du fond comme si

elle était la propriétaire de ces lieux, les tapisseries étaient quasi déchirées, et tout juste
quelques lumières tamisées. Le parquet grinçait à chacun de mes pas. Ensuite quelques

fenêtres entrebaillées bougeaient toutes seules et se claquaient avec la bourrasque mélangée
par la bruine, dehors. Le docteur Josephine Baker’s ne s'attendait pas à faire une rencontre

inattendue cette nuit-là. Un nouveau vent frais soufflait sur leurs vies.

Suzanne : Mais, enfin Alexandre Manceau, tu te joues de moi, j’ai changé à ce point-là ? Que

nenni, toi qui étais si attentionné, et qui était ma dernière relation amoureuse, c’est toi qui a
changé; on se souvient toujours de notre dernier grand amour, ça marque toute une vie, et ça

laisse des cicatrices.

C’est alors que Madame Josephine Baker’s, le docteur qui s’est déplacée cette nuit-là (la Nuit

de Mai) était très inquiète. Aussi, elle était très embêtée car les soins urgents étaient destinés
au 5e étage, donc un étage plus haut.

Elle se rendit compte que la résidente Madame Descartes-Suzanne, était très malade et
qu’elle souffrait d’un début de maladie d'Alzheimer, à un stade très avancé.

Le docteur devait réfléchir et prendre du recul par rapport à la situation et elle était dans

l’urgence. Tout reposait sur ses épaules. C’était une sacrée responsabilité.
Elle resterait écouter un long moment Madame Descards, et la laisser croire, un instant

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