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Ce repas de famille lui remit du baume au cœur et cette ambiance chaleureuse l’aida à se détendre.

Quand soudain : catastrophe ! Sa mère trébucha sur un jouet de son petit frère en revenant de la
cuisine. Et elle vit, comme dans un film au ralentis, son gâteau d’anniversaire s’envoler dans les airs

avant de venir atterrir, côté crème, sur le carrelage de la salle à manger.
Là, elle se dit qu’il était temps qu’elle aille se coucher.

Au moins, dans son lit, elle ne risquerait pas grand-chose !
Son chat vint se pelotonner contre elle, comme tous les soirs.

Alors qu’elle le caressait, il se retourna brusquement et lui mordit la main.

Il n’avait jamais fait une telle chose auparavant.
Elle cria et maugréa :

_ Aïe ! Quelle journée de merde !
C’était sans aucun doute, le pire jour de toute sa jeune vie.

Ensuite, il y en eut quelques vendredis 13 mémorables, avec en tête de classement :

Le jour où elle s’était cassée la jambe en glissant sur une plaque de verglas.

Ou encore, l’année de ses 18 ans : elle avait obtenu son permis de conduire depuis quelques jours
seulement et avait tanné son père pour qu’il lui prête son coupé sport, auquel il tenait comme à la

prunelle de ses yeux.

Il avait fini par accepté, à condition qu’il l’accompagne.
De retour de la promenade, elle avait mal négocié la manœuvre pour rentrer la voiture dans la cour.

Son père l’avait avertis :
_ Ça ne passera pas !

Elle avait insisté :
_ Si, ça passe !

_ Je te dis que non !

_ Si !
Elle avait réalisé qu’il avait raison en entendant le bruit caractéristique de la tôle qui se froisse et

avait emporté au passage un bout du muret d’enceinte.
Elle avait alors eu le droit au :

_ Je te l’avais dit !
À quoi elle avait répondu :

_ Non, tu ne me l’avait pas rappelé !

_ Comment ça ? Avait répondu son père, rouge de colère.
_ Ben, qu’on était vendredi 13, pardi !

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