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N° 41                        Un jour comme les autres ?


            Il pleuvait ce jour-là lorsqu’elle s’est levée.
            «  Ah ! Au fait, quel jour sommes-nous ? » Se dit-elle.

            « Vendredi 13 ?! Zut ! »
            Elle n’aimait pas les vendredis 13 qui lui réservaient toujours des surprises.

            Elle se souvenait exactement du jour où tout avait commencé : c’était le vendredi 13 septembre

            2013, le jour de ses 13 ans.
            En lui souhaitant son anniversaire, sa meilleure amie Julie, qui était aussi sa voisine, lui avait fait

            remarquer :
            _ Ça fait beaucoup de 13, tu ne trouves pas ? T’as pas peur que ça te porte malheur ?

            Ce à quoi elle avait répondu :
            _ Je ne crois pas à toutes ces bêtises !

            Avant d’ajouter :

            _ Et puis, j’emmerde les vendredis 13 !
            À peine avait-elle fini de prononcer ces paroles qu’elle se coinça les doigts dans la fenêtre en la

            refermant.

            Ensuite, alors qu’elles se rendaient toutes les deux à pied au collège, une voiture roula dans une
            grosse flaque d’eau en passant près d’elles : elle prit alors la deuxième douche de la journée.

            La différence étant que celle-ci était bien moins chaude et agréable que la première.
            Elle dit à son amie, qui rigolait à gorge déployée, vu qu’elle était restée sèche, se trouvant le moins

            près du bord de la route :
            __ Ne m’attend pas ! Je rentre à la maison pour me changer ! Et arrêtes de rire ! C’est pas drôle !

            Bien sur la C.P.E ne crut pas à son histoire, et elle récolta une heure de retenue pour retard injustifié.

            Pus tard dans la matinée, la prof de maths lui demanda d’aller au tableau pour tenter de résoudre
            une équation.

            Alors qu’elle s’y rendait, elle se prit les pieds dans l’estrade et s’étala de tout son long devant la
            classe hilare.

            Elle eut vraiment honte, et se dit qu’il ne pouvait rien lui arriver de pire.
            Pourtant, en voyant Lucas embrasser une autre fille dans la cour, elle comprit le sens de

            l’expression « toucher le fond » !

            Après les cours, elle rentra directement chez elle, d’humeur maussade.
            Elle essaya de ne rien laisser paraître devant ses parents qui s’étaient décarcassés pour lui préparer

            une belle fête d’anniversaire.

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