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Mathilde +2 eu beau lui affirmer quelle en était déjà tout-à-fait persuadée,
Mathilde -2 insista et lui cita des détails de souvenirs de son enfance et

d’évènements qui lui étaient survenus alors qu’elle était seule et dont elle n’avait
jamais parlé à personne, de sorte qu’elle ne pouvait qu’être la seule a les connaître :

cela ne pouvait être « piraté ».

Mathilde +2 conclut alors :

- Hé bien je suppose que nous… que je… n’avons qu’une chose à faire.
- Oui. Reprendre le train, et rentrer chez toi.. chez nous… chez moi. Tu - et je -

pense qu’une fois revenues au point de départ, tout devrait rentrer dans l’ordre.

Que par le fait de nous retrouver ensemble, en même temps, dans « notre »
domicile d’origine, nous serons - toi, moi - de nouveau « réunies » dans le

sens le pus littéral de l’expression, c’est-à-dire ne former plus « qu’une »…

Elle eût un petit rire :

- Je note en outre que nous… je… me souviens encore de nos/mes cours de

mathématiques d’entrée en Collège : en d’autre terme que je… nous… misons
sur le fait que Mathilde+2 « + » Mathilde-2 = Mathilde « 0» ; Le « 0 » ne

comptant pas, il ne restera donc plus que Mathilde !
- C’est bien l’idée, en effet… Alors il ne nous reste plus qu’à la tester…

- Oui. Prenons le prochain train et rentrons… chez nous !

Les deux Mathilde réglèrent chacune leur consommation et déposèrent leurs

numéraires dans la soucoupe récipiendaire.
Puis elles se saisirent de leur bagage, se levèrent, et commencèrent à se

diriger vers la zone d’embarquement… d’un même pas.

Cela faisait quelques minutes qu’elles attendaient sur le quai quand le train fit

son irruption, accompagné d’un vacarme de freins grinçants et sifflants et de
vibrations.

Enfin, la bête s’immobilisa, docile, et ses flancs s’ouvrirent.

Les deux Mathilde s’empressèrent vers la portière la plus proche.

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