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Personne ne connaissait les lieux mais ils ne voulaient pas d’aide parisienne pour intervenir.


          Lorsqu’ils furent arrivés en bas de l’immeuble, la chance leur sourit.

          Une seule issue possible pour le criminel car aucune porte à l’arrière, pas de garage souterrain ni
          d’escalier au balcon du sixième étage.



          Ils s’organisèrent en quatre équipes. Une stationnerait en bas, les autres monteraient.


          Mathis Salvain rongeait son frein sur le parking : il n’avait pu donner l’assaut.


          A peine cinq minutes écoulées quand un camion de pompiers, sirène au maximum, déboula dans la rue.
          Aussitôt, des lumières répondirent au klaxon à chacun des niveaux du bâtiment.

          Lui et son collègue eurent à peine le temps de reculer qu’un individu vint s’écraser au pied du jeune

          lieutenant.
          Il se précipita et reconnut la veste de l’assassin qu’il recouvrit rapidement d’une couverture.


          La presse ayant intercepté le message de l’incendie se déclarant dans la rue, le corps fut emporté dès

          qu’Alain eut pris des photos et fouillé les poches.


          ***

          Environ une heure plus tard, le commandant et toute l’équipe étaient réunis et écoutaient Salvain expliquer
          comment il en était arrivé à la découverte du coupable.



          -      Vous pouvez commencer. Le ministre sera là dans une demi-heure, on est allé le chercher.


          -      J’ai eu un peu de chance car j’ai essayé dans tous les sens.
                 Pour les empreintes digitales, j’ai découvert des noms mais rien de concluant car réellement rare et

                 aucune des personnes trouvées ne pouvait correspondre.
                 J’ai même testé sur moi, tellement cela me paraît flippant.





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