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horaires pour « ne pas ruiner vos familles » comme elle répétait.
Les informations disponibles ne nous donnaient guère de pistes.

Aucun lien entre les victimes, malgré les recherches scrupuleuses des confrères des autres villes, n’avait

été mis au jour.

Les seuls points communs semblaient être le processus et les moments des meurtres.
Toujours un coup d’une lame au niveau de la nuque et une trace de chlorure de potassium sur les rebords

de la plaie. Le légiste parlait d’un stiletto, une longue dague appelée aussi miséricorde ou pitié en latin.

Le second, ils avaient tous été éliminés un soir de lune noire.

Les indices orientaient Borsalina vers des crimes sectaires.
Si le choix des cibles fortuites facilitait évidemment le passage à l’acte, le fait de changer d’endroit

pouvait indiquer des complicités ou même plusieurs assassins.

***

Quelques jours plus tard :

- Comme nous le craignions, à la nouvelle lune, une autre victime à Marseille, un astrologue
amateur. A priori, le stratagème identique.

- Mais une bonne nouvelle quand même : une caméra de surveillance aurait filmé la scène. Je viens
de recevoir les images. Regardons ensemble !

L’immense déception se lisait sur le visage des enquêteurs. On voyait une ombre d’environ 1,75 m, de

corpulence moyenne, portant une capuche empêchant toute identification. Ensuite, la silhouette enfonçait

calmement la longue lame à la base du crâne puis continuait lentement par une rue secondaire en essuyant
la dague puis s’en allait vers la clairière en contre-bas.

- Là, s’écria la commissaire, quelque chose tombe par terre ! Vite, on appelle Marseille !

Dans la demi-heure qui suivit, l’objet était récupéré et envoyé au laboratoire pour des recherches

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