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« qu’attendez-vous pour creuser ? Pourquoi c’est toujours moi qui fais tout le boulot ? »
« Attache-la » ordonna l’un des sorciers.
« Hahaha, il fallait me le dire avant, ne vous en faites pas elle ne se débattrapas…Ça lui a plu.
N'est-ce pas, petite garce ? »
« Les mains et les pieds, t’entends, Jaffer ? »
Il stoppa son ricanement. Zoulikha comprit qu’elle allait être égorgée
« Mais qu’est-ce que vous êtes en train de faire ? C’est un enfant, Zouhri qu’on doit sacrifier,
non une femme ! »
Jaffer qui était pourtant bien bâti n’a pu maîtriser la servante qui se débattait de toutes ses
forces en criant. Ses cris faisaient écho dans cette grotte. L’un des sorciers prêta main-forte à
jaffer, tandis que l’autre sortit ungrand couteau dissimulé dans son dos et avança vers Alain
qui était toujours là, debout à une dizaine de mètres et qui ne prêta même pas attention à cet
homme qui s’agenouillait devant lui : « Maître Aladin, accepteriez-vous ce sacrifice ? »
« Pourrions-nous déterrer ce trésor maître ? » répliqua l’autre sorcier qui retenaittoujours la
femme avec ses deux mains. La gouvernante s’échappa pour escalader le monticule de pierres.
Malheureusement, ce n’était pas la bonne direction, tout s’écroula sous ses pieds, l’écho de ses
Cries incessant a sûrement dû provoquer cetéboulement. Alain a déjà repris le chemin du retour,
vers la sortie de cette caverne,suivi par l’homme qui tenait toujours dans sa main l’arme du
sacrifice. Jaffer et l’autre sorcier avant d’être complètement engloutis par les eaux, ont senti être
entraînés vers le bas, dans cet endroit qui était censé être une fontaine sèche. Soudain l’eau avait
spontanément jailli du sol. Ils l’ont vu ce fameux trésor, l’eau de la fontaine était devenu claire
par la suite et ils ont pu voir un coffret en bois sculpté juste devant leurs pieds, mais ils n’ont
rien pu faire. Il s’est produit un deuxième éboulement et ils ont été ensevelis par un amas de
pierres. Seul rescapé, le fils de Quaswar qui montait sans grande peine la dune pour atteindre la
sortie. Puis ce fut au tour de l’homme au poignard. Ce dernier a senti que le sable bougeait sous
ses pieds, chaque fois qu’il voulait monter, il glissait et se retrouvaitde nouveau en bas.
« Sauvez-moi, mon maître » Ainsi donc furent ses dernières paroles L’affaissement de
terrain s’est étendu jusqu’à la sortie de la grotte. Debout à l’extérieur, Alain jeta un
dernier regard comme pour marquer cet endroit, un trou au bas d’une montagne, puis il
alla rejoindre la ville.
La nuit était déjà tombée et c’était la pleine lune. Il marcha vers la camionnette qui n’était
pas très loin de la route, il ne savait pas conduire bien sûr. Pas de circulation, il continua son
chemin au milieu des hurlements. Des loups convergeaient vers lui. Justement, il en
connaissait un qui était grand (Kibir), Si seulement il était là. Voici venir de loin deux phares
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